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Cake day: June 12th, 2023

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  • La critique n’est ni sur lemmy (ou autre agrégateur) si sur OP, ni même sur l’article.

    Je trouve préoccupant que nous ne soyons capable de nous émouvoir que face à une situation « incarnée ». On aurait pu faire cette même constatation sur les naufrages de migrants en méditerranée : la situation était connue (des dizaines de milliers de morts, hommes, femmes, enfants), mais il a fallu la photo d’un cadavre d’enfant pour nous émouvoir. Événement tragique, mais (au regard de la géopolitique) anecdotique.

    J’aimerais qu’en tant que société, nous soyons capable de nous émouvoir sur des bases plus factuelles, sans forcément passer par ce procédé, qui — soit dit en passant — est facile à mettre en scène pour manipuler l’opinion.


  • Commençons par un commentaire…

    D’une part, « animal » ne s’applique qu’aux animaux non-humains. Admettons, c’est un raccourci bien commode. Mais ça nous ramène quand même à une vision bien datée ou l’Homme et la Nature sont distincts.

    D’autre part, ce terme de « bien être », s’applique dans des situations ou la norme est le mal être : exploitation, enfermement, abatage. Nous sommes collectivement de moins en moins capable d’assumer les souffrances infligées (et c’est pas une mauvaise chose), d’où ce terme.

    Que ce terme hypocrite ne nous pousse pas à nous donner bonne conscience… On parle juste de tenter de réduire un niveau industriel de maltraitance, le bien-être n’est pas au programme.



  • Quelques reflexions en vrac: Dans les années 90 le porno était déja bien présent avec les VHS, magasines, bd, etc… En général « cachés » à la maison. La différence majeure est qu’avec le téléphone dans la poche, l’accès au porno peut se faire partout.

    J’ai quelques souvenirs émus de contenus non pornographiques, mais plus ou moins explicites, qui ont eu de l’importance dans ma découverte de la sexualité : évidemment la scène dans Le Nom de la Rose, la quasi-totalité de L’insoutenable Légèreté de l’Être. Ça m’a aussi poussé à lire Les Passagers du Vents et Les Compagnons du Crépuscule de François Bourgeon. Très bons films et BD par ailleurs. J’aimerais que plus de jeunes découvrent la sexualité par ces voies ; mais déjà à l’époque mon cas était peut-être inhabituel.